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La numérotation SOSA

Avant de poursuivre, il est important de comprendre la numérotation dite SOSA (d’après le nom de son inventeur) qui permet de se retrouver dans le méandre des ancêtres. Elle consiste à attribuer un numéro à tous les ascendants d’une personne de référence.

Si une personne porte le numéro N son père aura le numéro 2N et sa mère le numéro 2N+1. Le numéro 17 sera donc l’épouse du numéro 16 et la mère du numéro 8.

Ce système n’attribue pas de numéro Sosa aux branches parallèles (frères, sœurs, cousins…) et n’est donc utilisable que pour les généalogies ascendantes.

Si on part du degré « 0 » qui ne contient qu’une personne, la génération  N comptera 2 N ascendants. Par exemple à la 5ème génération il y aura 2 5 soit 32 ancêtres.

Cela donne donc :

 

La branche patronymique, celle qui a « porté » le nom Sarlangue, sera celle des « mâles », puisqu’en France cela était la règle, et donc elle portera les numéros SOSA  2, 4, 8, 16, 32  etc. Tous les autres numéros ne naîtront donc pas avec le nom de famille Sarlangue.

Pour la suite de ce document, le point de départ de la numérotation  (le numéro Sosa 1), sera Michel  Sarlangue né en 1954, l’auteur de cet ouvrage. Le même numéro aurait pu être attribué à son frère Jean né en 1951.

Il peut arriver que dans un arbre généalogique un ancêtre apparaisse plusieurs fois. Cela s’appelle l’implexe. Dans ce cas, une même personne porte deux numéros Sosa. Ce cas apparaît une fois dans l’arbre de la famille Sarlangue pour Martin Recarte et Magdalena Aramendi (ca 1650 à Irun) qui sont respectivement les sosa 580/581 et aussi 1196/1197.

Sans implexe, mathématiquement nous descendrions tous de Saint Louis … ce qui se saurait. En effet Saint Louis vécut aux environs de 1250 soit environ 28 générations avant nous. Sans implexe nous aurions chacun à cette époque là 228  ancêtres, soit plus de 2 milliards de personnes, bien plus que le nombre d’habitants sur terre à l’époque.

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